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lundi 10 mai 2010

Sécurité solaire

Bientôt l'été et certains pourraient être tentés de préparer leur bronzage par des séances d'UV en cabine.
Mais sachez que depuis juillet 2009, les UV artificiels sont reconnus comme cancérigènes certains par l'organisation mondiale de la santé (OMS) et le centre international de recherche sur le cancer.

D'après une étude, l'exposition aux UV artificiels avant l'âge de 30 ans augmente de 75 % le risque de la forme la plus grave du cancer de la peau, le mélanome.
Contrairement aux idées reçues, les UV artificiels ne protègent pas la peau contre le soleil, puisqu'ils viennent en complément de ceux reçus naturellement par celui ci, ils accélèrent le vieillissement de la peau et augmentent les risques de cancer.
De même si vous vous sentez un peu déprimé, que le soleil tarde à venir, ne pensez pas qu'une séance en cabine vous remontera le moral, en un mot, ne confondez pas luminothérapie (séance d'exposition à la lumière) et rayons UV.

Aux États Unis, une taxe de 10% sur l'activité des centres de bronzage vient de voir le jour. L'association Sécurité Solaire, centre collaborateur de l'OMS lance un sondage sur son site demandant aux internautes leur opinion sur l'éventuelle instauration d'une taxe identique en France.

Pour avoir toutes les infos et répondre au sondage, visitez le site de l'association Sécurité solaire : http://www.soleil.info/

1 commentaire:

  1. Les spécialistes du bronzage en cabine se défendent
    Par Anne Jeanblanc

    Lassés par les attaques portées contre leur activité, les membres du Syndicat national des professionnels du bronzage en cabine (SNPBC) viennent de publier un Livre blanc sur le thème "mythes et réalités sur l’exposition au soleil et aux U.V. en cabine". Dans ce livret intitulé "U.V. naturels ou en cabine, ennemis pour qui ?", ils ont recensé et compilé toutes les études réalisées ces dernières années sur les méfaits et les bienfaits du soleil sur la peau qu’il soit naturel ou en cabine. Selon un communiqué, le SNPBC espère ainsi une "vision plus réaliste". Et rappelle que la réglementation française est la plus stricte au monde pour le bronzage en cabine.
    Première idée reçue : une séance de bronzage artificiel serait aussi dangereuse que 3 heures de soleil sous les tropiques. Faux, selon le SNPBC : l’éclairement total reçu par la peau en 3 heures sous le soleil des tropiques est 10 fois supérieur à celui reçu en 20 minutes d’exposition en cabine (où les rayons les plus nocifs sont filtrés). Ces spécialistes ajoutent que, "pour obtenir le même résultat esthétique que 20 minutes en cabine UV, il faudrait s’exposer environ 1 heure et demie au soleil des plages du sud de la France, mais le risque de brûlure serait alors multiplié par 12." Ils affirment également que l’utilisation des cabines de bronzage prépare la peau au soleil. En faisant des séances de bronzage en cabine pendant une à deux semaine(s) avant le départ en vacances, l’épiderme génère un facteur protecteur qui aide à protéger des coups de soleil sur le lieu de vacances.
    Enfin, ces spécialistes précisent que le bronzage en cabine ne crée en aucun cas une dépendance aux U.V. Même s’il ne faut pas abuser du rayonnement U.V. naturel ou artificiel, le soleil est très bon pour la santé et le moral. "Au cours des dernières années, les dermatologues ont soutenu que la production de bêta-endorphines (liée à l’exposition aux U.V.) cause une réaction d’accoutumance au bronzage, un peu comme l’alcool ou le tabac", écrivent-ils. "Mais une description plus précise du rôle des bêta-endorphines a permis de conclure que les humains ont besoin du soleil pour rester en bonne santé, et que les endorphines sont un moyen utilisé par Mère Nature pour attirer les humains vers le soleil."

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